© Fundación Lázaro Galdiano, ms. I 15446, f. 88r
Un Livre d'heures à l'usage de Rouen, aujourd'hui conservé à Madrid, Fundación Lázaro Galdiano (ms. I
15446), a servi de Livre de raison à la famille Boulloche,
établie anciennement aux Andelys (Normandie).
Manuscrit
numérisé sur le site de Fundación Lázaro Galdiano (Madrid). Voir les notes
familiales aux derniers feuillets :
1565 : naissance de Jacques Boulloche
1567: enfant mort né
1572 : naissance de Louis Boulloche (décédé en 1574)
1574 : naissance de David Boulloche
1582 : naissance de Louise Boulloche
Notice et bibliographie dans le catalogue de l'exposition : Mysterium
Admirabile : El tiempo de Navidad en los libros de horas de la Fundación Lázaro
Galdiano (16 décembre 2011-26 mars 2012), n° 2.
BOULLOCHE (de). Armes : écartelé aux 1 et 4 de gueules, à
un chevron d'or accompagné de trois molettes d'éperon de même ; au 2
de sable à trois besants d'or, 2 et 1, cantonnés d'une tête de
taureau sur un gué d'azur ; au 4 de sable à trois besants d'or, 2 et
1. — Couronne : de Marquis.
La famille Boulloche ou De Boulloche est anciennement et honorablement connue
aux Andelys, en Normandie. Elle a donné avant la Révolution une série de
lieutenants-généraux au bailliage de cette ville. Jacques Boulloche était en
1692 élu en l'élection de la même ville. N... Boulloche du Méret, conseiller à
Andelys, fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696 : de
gueules à un chevron d'or accompagné de trois molettes d'éperon du même.
Pierre Boulloche, conseiller du Roi, eut ses armes enregistrées d'office au
même Armorial : de sable à trois besants d'or.
M. de Mailhol a consacré à la famille de Boulloche un long article dans son
Dictionnaire historique de la noblesse française ; il lui attribue une
origine très reculée et la fait descendre d'un David Bullock, seigneur du Gué
du Taureau (Bull lock), dans les Highlands, en Ecosse, qui serait venu se fixer
en Normandie sous Louis XI. La famille de Boulloche parait n'avoir eu cependant
aucune prétention nobiliaire antérieurement à la Révolution. On ne lui connaît,
en tout cas, aucun principe d'anoblissement et elle ne figure ni au nombre de
celles de sa province qui furent maintenues nobles lors des diverses recherches
ordonnées par Louis XIV, ni au nombre de celles qui prirent part en 1789 aux
assemblées de la noblesse Ce n'est que. depuis 1880 que ses représentants font
précéder leur nom de la particule "De", souvent prise, du reste, par leurs
ascendants au cours du XVIIIe siècle. Son chef est même connu depuis quelques
années sous les titres de comte de Boulloche, de marquis de Douxmesnil et de
baron du Méret dont on ignore l'origine...
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou
notables, Volume 6, p. 123.